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Chapitre B: Les défenses de notre corps
I- Les défenses passives de notre corps
MOTIVATION :
Nombre de bactéries sur la peau : 10^12
Nombre de bactéries dans les intestins : 10^14
Nombre de bactéries dans la bouche : 10^10
Nombre de bactéries dans le sang : 0
Question : Avec tous ces microbes qui nous entourent, comment expliquer que l’on ne tombe pas plus souvent malade ?
Activité 14a (p.47 en haut sur le cahier) : Observation d'une lame mince de peau humaine au microscope
Activité 14b (p.47 en bas sur le cahier) : Etude des barrières naturelles
A la surface de notre corps, il y a des barrières naturelles quasi impénétrables : la peau (à l’extérieur) et la muqueuse (à l’intérieur). Seule leur rupture (plaie, blessure, etc.) permet aux microbes de rentrer.
La peau, comme les muqueuses, possèdent de nombreux pièges pour empêcher les microbes de rentrer : une couche de peau morte, des sécrétions acides, etc.
DEFINITIONS :
-
Barrière naturelle : Barrière empêchant l’entrée des microbes dans notre corps. Il s’agit surtout de la peau et de la muqueuse.
Bilan :
Notre corps empêche les microbes de rentrer en grâce aux barrières naturelles.
II- Les premières défenses actives de notre corps
Question : Comment notre corps se défend-il contre les microbes ?
Activité 15 (p.49 sur feuille double) : Etude de la phagocytose
Lorsqu'un microbe pénètre dans notre corps (à cause d'une blessure par exemple), on parle de contamination. Et lorsqu'il se multiplie, on appelle cela une infection.
Il existe 4 signes qui caractérisent une infection: rougeur, chaleur, douleur et gonflement.
Lorsque les cellules de la peau sont déchirées à cause d'une blessure, elles libèrent des substances chimiques qui entraînent la dilatation (= le gonflement) des capillaires sanguins. Le sang s'accumule donc localement, d'où la rougeur et la chaleur. Le plasma contenu dans le sang s'échappe des capillaires sanguins, d'où le gonflement de la zone infectée. Cela irrite les terminaisons nerveuses qui sont dans la peau, d'où la douleur.
Les phagocytes sont attirés par les substances chimiques libérées par les cellules de la peau lors de la lésion. Ils sortent des capillaires sanguins et arrivent sur le lieu de l'infection. Ils contrôlent en permanence l’identité de tout ce qui les entoure. Lorsqu’ils sont en présence d’un antigène (= intrus), ils déclenchent la phagocytose.
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p.48
Définitions :
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Contamination : Entrée des microbes dans le corps.
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Infection : Multiplication des microbes dans le corps.
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Antigène (= Non-soi) : Tout ce qui n’appartient pas à l’organisme.
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Phagocyte : Sorte de leucocyte qui détruit les antigènes grâce à la phagocytose.
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Phagocytose : Absorption puis destruction d’un antigène par un phagocyte.
Bilan :
Lorsque des microbes sont à l'origine d'une contamination, puis d'une infection, notre système immunitaire les reconnaît et les détruit grâce aux phagocytes qui différencient le soi du non-soi (= antigène). Ils font alors la phagocytose.
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p.50-51
III- Aider notre corps à se défendre contre les microbes
Questions : Comment prévenir les contaminations et les infections ? Comment lutter contre les infections ?
Activité 16a (p.51 sur feuille double p.2-3) : Les différentes voies de transmission des microbes
Activité 16b (p.51 sur feuille double p.2-3) : Lutter activement contre les microbes
Activité 16c (p.51 sur feuille double p.2-3) : Etude des antibiotiques
Pour éviter tout risque de contamination (dans un hôpital par exemple), il faut travailler en asepsie, c'est-à-dire tuer tous les micro-organismes (= stériliser).
En cas de blessure et donc de contamination, il est possible d’utiliser un antiseptique qui va tuer les micro-organismes qui sont présents dans la plaie. Si l’on ne fait pas cela, les microorganismes se multiplient, on parle alors d’infection. Quand l’infection est importante, on appelle ça «être malade»!
L’utilisation d’antibiotiques, lors d’une infection, ne doit pas être automatique car ils ne fonctionnent que sur les bactéries (il est donc inutile de les utiliser contre les virus par exemple !), de plus certaines sont résistantes à certains antibiotiques (il faut donc faire un antibiogramme pour vérifier leur sensibilité). Enfin, si l’on utilise trop les antibiotiques, les bactéries mutent et finissent par développer de nouvelles résistances à ces antibiotiques. Il faut donc bien prendre le traitement antibiotique jusqu’à son terme, même si l’on est guéri avant !
Dans le cas d’une infection virale, il faudra donc prendre des antiviraux qui freinent le développement des virus.
DEFINITIONS :
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Asepsie : Méthode qui consiste à empêcher la contamination en tuant tous les micro-organismes présents à la surface des objets, de la peau, etc., ou en évitant le contact (préservatifs, gants, …)
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Antisepsie : Méthode qui consiste à tuer les micro-organismes présents dans une plaie
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Antibiotiques : Médicament qui ne détruit que les bactéries.
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Résistance aux antibiotiques : Capacité développée par les bactéries de ne plus être affectée par un antibiotique donné. Une même bactérie peut être multi-résistante, c’est-à-dire résistante à plusieurs antibiotiques.
BILAN :
En fonction de la situation, plusieurs traitements sont possibles :
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Si on veut empêcher les risques de contamination, il faut faire une asepsie
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S’il y a contamination, il faut utiliser un antiseptique
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S’il y a infection, on peut utiliser des antibiotiques sous plusieurs conditions : il faut que le microorganisme soit une bactérie, qu’elle n’ait pas développé de résistance à cet antibiotique et que l’on prenne le traitement jusqu’au bout afin de ne pas favoriser l’apparition d’une nouvelle résistance.
Il n’existe, à ce jour, aucun traitement qui permet de tuer les virus